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Open Gate vidéo : définition, avantages, pourquoi les créateurs l’adorent ?

  • Photo du rédacteur: Quentin
    Quentin
  • il y a 3 jours
  • 8 min de lecture
Tout savoir sur l'open gate.

L'une des options qui devient de plus en plus populaire chez les vidéastes, et que les constructeurs ajoutent sur leurs boîtiers est : l'Open Gate. Mais qu'est-ce que c'est ? À quoi ça sert et en a ton vraiment besoin ?


C'est ce que nous allons voir dans cet article, une notion vraiment pas difficile à comprendre, vous allez voir ! 😉



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Open Gate en vidéo : tout comprendre à ce format devenu populaire


La vidéo évolue vite. Très vite. Et parmi les tendances techniques qui ont explosé ces dernières années, l’open gate s’est imposé comme l’une des plus marquantes. Autrefois réservé aux caméras cinéma haut de gamme, ce mode d’enregistrement s’est démocratisé au point de devenir un atout majeur, autant pour les réalisateurs professionnels que pour les créateurs de contenu, les vidéastes indépendants et les amateurs passionnés. Certains constructeurs comme Fuji, Panasonic… l'ajoutent à leurs boîtiers, d'autres non.


Dans cet article, on plonge en profondeur dans ce qu’est l’open gate, d’où ça vient, pourquoi ça a explosé récemment, et quels boîtiers le proposent aujourd’hui.


1. Qu’est-ce que l’Open Gate ?


L’open gate est un mode d’enregistrement vidéo qui utilise l’intégralité de la surface du capteur. Contrairement à la plupart des modes vidéo traditionnels qui recadrent le capteur dans un format 16:9 ou 17:9, l’open gate utilise un ratio proche du 3:2 (ou 4:3 sur certains capteurs), c’est-à-dire le même ratio natif que celui utilisé pour la photo sur capteur plein format et APS-C.


En résumé : l’open gate = on filme en utilisant tout le capteur, en haute résolution, sans crop.


Le terme « open gate » puise ses racines dans l’ère de la photo et du cinéma argentiques. À l’époque, la gate, la fenêtre qui laissait passer la lumière, exposait toute la surface du film.


Filmer « en open gate », c’était donc utiliser l’intégralité du support, sans aucun recadrage, pour capter un maximum d’informations.

Avec la transition vers le numérique, le concept a été réadapté aux capteurs modernes.


Aujourd’hui, filmer en open gate signifie exploiter toute la surface du capteur, sans découpe ni crop, afin d’obtenir une image plus riche et plus flexible en post-production.

Si la majorité des hybrides ne proposent pas encore ce mode, certains modèles comme le Panasonic Lumix S5 Mark II X rendent désormais l’open gate accessible. Grâce à son capteur de 24 mégapixels, il permet d’enregistrer en 6K en utilisant toute la hauteur et la largeur du capteur.


Résultat : une qualité d’image maximale et davantage de liberté pour recadrer ou adapter son format en montage.

Cette approche n’est pas réservée aux professionnels : elle ouvre aussi de nouvelles possibilités créatives pour les passionnés, offrant un rendu plus détaillé et polyvalent dans toutes les situations de tournage.


Filmer en open gate.

Sur pas mal d'appareil, lorsqu'on filme avec un mode vidéo, nous n'avons que la partie bleue qui est capturée, donc qu'un format 16:9. En open gate, c'est tout le capteur qui est enregistré, donc tout l'orange + le bleu.


À quoi ça sert ?


  • Plus de résolution pour recadrer en post-production

  • Plus de flexibilité pour exporter en vertical, horizontal, carré, cinémascope, etc.

  • Une meilleure stabilisation numérique grâce à la marge disponible

  • Un rendu plus “cinéma”, avec plus d’informations sur les bords (surtout en hauteur) du cadre


L’idée est simple : filmer large pour tout faire ensuite niveau cadrage.


Quand vous filmez, un problème revient souvent : la plupart des caméras enregistrent en 16:9, ce qui entraîne un recadrage automatique de l’image. Et ce crop, bien qu’invisible pour beaucoup, peut vous faire perdre une partie précieuse des informations captées par votre capteur.


Mais imaginez pouvoir enregistrer toute la surface du capteur, sans aucune découpe. C’est exactement ce que permet l’Open Gate. Grâce à ce mode, vous capturez l’intégralité du capteur en 3:2, pixel par pixel, puis vous choisissez après coup quelle portion utiliser pour votre montage final.


Cette approche change complètement la manière d’aborder le cadrage et la composition.

Elle offre une liberté créative nouvelle, aussi bien pour les vidéastes professionnels que pour les créateurs de contenu exigeants.


Est-ce indispensable ?


Absolument pas… L'option devient de plus en plus tendance, et il est fort possible qu'à l'avenir, tous les constructeurs l'ajouteront sur les appareils.


C'est une manière de filmer qui est très intéressante, mais pas indispensable.

Si un de vos clients souhaite une vidéo en format classique 16:9, mais aussi une version 9:16 verticale pour ses réseaux sociaux par exemple, c'est intéressant.

Avec une bonne 4K sans mode open gate, on peut parfaitement cadrer en format 9:16 par la suite… Oui, je sais, on perd pas mal d'information et de qualité d'image dans ce cas.


Dans la pratique et selon vos exigences et celles de vos clients, ça le fait largement ! Si c'est un projet 100 % pour les réseaux sociaux, vous pouvez parfaitement filmer directement en vertical avec votre appareil.


Vous l'aurez compris, c'est une option quand même bien pratique selon vos exigences et votre flux de travail.


Vous pouvez trouver des production au format 3:2, donc filmée en open gate notamment sur YouTube. Franchement, le format 16:9 est déjà tellement populaire et adapté à énormément de supports (télévision, ordinateur, téléphone)… que je ne trouve pas cela indispensable, l'open gate.



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2. D’où vient l’Open Gate ? Une technologie plus ancienne qu’on ne le pense


Même si le grand public en entend parler depuis quelques années seulement, l’open gate a en réalité une origine cinéma qui remonte bien plus loin. Intéressons nous surtout à la vidéo numérique !


Les premiers usages : les caméras cinéma numériques


Les marques comme ARRI ont été parmi les premières à exploiter l’open gate. Dès 2015, l’ARRI ALEXA (et encore plus les modèles LF – Large Format) proposait l’open gate pour exploiter toute la hauteur du capteur. L’objectif : maximiser la qualité et offrir un maximum de latitude en post-production.


À l’époque, c’était réservé aux grosses productions et peu de personnes en parlaient en dehors des directeurs de la photographie.


Après, d'autres marques ont suivi pour des appareils photo/hybrides, comme Panasonic, Fuji, Canon…


3. Quand l’Open Gate est-il devenu populaire ? La démocratisation


La vraie révolution arrive plus tard, avec deux tendances :


1. L’explosion de la vidéo verticale

Avec TikTok, Instagram Reels et YouTube Shorts, les créateurs ont eu besoin d’un format unique permettant d’exporter à la fois horizontalement et verticalement depuis le même rush.


L’open gate devient alors parfait pour fournir un “master polyvalent”.


2. Les hybrides commencent à l’adopter

Les caméras “grand public” évoluent rapidement, et à partir de 2021–2022, plusieurs boîtiers commencent à intégrer l’open gate en natif. Cette fois-ci, ce n’est plus réservé aux studios cinéma.


La popularité explose alors dans les milieux :

  • professionnels (pub, docu, clip)

  • création semi pro

  • créateurs indépendants

  • vidéastes YouTube

  • photographes hybrides photo/vidéo


Aujourd’hui, filmer en open gate est presque devenu un "standard" dans de nombreux workflows, bien que cela ne soit pas natif sur énormément de boîtiers.


4. Pourquoi l’Open Gate est-il si apprécié ? Les avantages concrets


1. Une flexibilité totale en post-production


Tu peux filmer une scène une seule fois et en sortir :

  • une version YouTube (16:9),

  • une version cinéma (2.35:1),

  • une version verticale (9:16 pour Insta, TikTok…),

  • une version carré (1:1).

  • etc.


Les productions qui optimisent pour toutes les plateformes l’adorent !


2. Une meilleure stabilisation


Les logiciels comme Gyroflow, Catalyst Browse ou la stabilisation interne de Premiere/Resolve adorent l’open gate : plus de bords = plus de marge pour mieux stabiliser les plans.


3. Plus de détails et de texture


Avec une résolution plus haute que le simple 4K classique et un ratio plus “ouvert”, l’image respire davantage et paraît plus cinéma. Prenez cet argument avec des pincettes, puisque comme dit plus haut, le format 16:9 est déjà parfaitement compatible et bien adapté à beaucoup de supports.


4. "Future-proof"


On capture plus d’informations, ce qui prépare aux écrans du futur : 8K, écrans ultra wide, VR, etc. D'ailleurs, notez que souvent, l'open gate n'est pas proposé en 4K, mais souvent avec des résolution plus grande : 5K, 6K, 7K, 8K…


Autre précision, l'open gate c'est sympa, mais pas indispensable non plus, ça dépend de vos attentes, workflow… En revanche, ce qui peut être très utile à défaut d'avoir de l'open gate, c'est que votre caméra propose plus que de la 4K. Ça permettra aussi de recadrer tout en conservant une bonne résolution.


5. Les boîtiers les plus connus qui filment en Open Gate


Voici les principaux appareils qui ont popularisé la fonction :


  • Lumix GH6 – un des pionniers du format open gate 5.7K

  • Lumix S5 II / S5 IIx – open gate 6K 3:2 très apprécié par les créateurs

  • Lumix GH7 – open gate + ProRes RAW internes

  • Canon R6 Mark III – Raw + open gate, sortie récente au moment ou j'écris ces lignes

  • Fuji X-H2S

  • Fuji X-m5


6. Les limites de l’Open Gate (car oui, il y en a)


Rien n’est parfait, et l’open gate comporte quelques inconvénients :

1. Des fichiers lourds

On parle souvent de 5K, 6K, voire 8K et plus.


Résultat :

  • cartes rapides obligatoires pour l'enregistrement

  • stockage saturé plus vite

  • besoin d’un PC musclé en montage


2. Nécessite une logique de post-production

L’open gate prend tout son sens si tu montes avec un workflow multi-formats. Si tu fais du simple montage 4K 16:9 sans recadrage, tu n’en tireras pas toujours un bénéfice.


3. Limite technique à prendre en compte

L'open gate fait généralement en sorte qu'on ne puisse pas trop monter dans de grosse cadences d'images pour filmer. Ce n'est pas "horrible", mais gardez ça en tête si vous avez besoin de faire des ralentis. Aussi, il y a pas mal de chance que cela s'améliore à l'avenir.


7. Faut-il filmer en Open Gate ?


La réponse courte : Oui, si tu veux de la flexibilité et si tu montes ton contenu pour plusieurs plateformes.


La réponse longue :

  • Si tu es vidéaste professionnel & pour les réseaux sociaux : oui, fonce.

  • Si tu fais du documentaire ou du mariage : ça te sauvera souvent la vie.

  • Si tu fais du cinéma ou de la pub : bien sûr, c’est déjà un standard.

  • Si tu ne montes que du 4K 16:9 sans recadrage : pas indispensable.

  • Si ton boîtier propose plus que de la 4K : pas indispensable.


Encore une fois, je le redis, c'est une très bonne option, mais pas indispensable non plus.


Conclusion


L’open gate est devenu en quelques années l’un des outils les plus importants pour les vidéastes modernes. Initialement pensé pour le cinéma pro, il s’est imposé comme une solution polyvalente, créative, et terriblement efficace dans un monde où on doit parfois produire un même contenu pour plusieurs formats différents.


Aujourd’hui, il est au cœur du workflow de milliers de créateurs et il y a de fortes chances que ce soit bientôt un standard sur tous les hybrides, tant il répond aux besoins de la vidéo contemporaine. Cela ne veut pas dire faille tout revendre votre matos et investir dans une caméra qui a absolument de l'open gate. Non.

Il faut déjà savoir si vous en avez absolument besoin, avant d'investir dans le bon matériel afin qu'il vous dure le plus d'années possible.



J'espère que cet article vous aura plu et surtout aidé.


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