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Chaque fois que je copie mes photos, leur qualité diminue t-elle ?

  • Photo du rédacteur: Quentin
    Quentin
  • il y a 7 minutes
  • 4 min de lecture
La compression des formats.

Lorsqu’on parle de sauvegarde d’images numériques, une question revient fréquemment : " chaque fois que je copie mes photos, leur qualité diminue t-elle ? "


C’est une interrogation que j'ai d’ailleurs déjà reçue par mail, et en DM sur les réseaux sociaux. Pour y répondre correctement, il faut d’abord comprendre les fondements du stockage et du traitement des fichiers numériques. Non, rien de compliqué pas d'inquiétude 😌.



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Chaque fois que je copie mes photos, leur qualité diminue t-elle ?


Comprendre les bases avec les différents formats de fichier


Pour bien comprendre comment préserver la qualité d’une image, il faut d’abord s’intéresser aux formats de fichiers.


On distingue deux grandes familles : les formats sans perte (tels que les RAW, PNG ou TIFF) et les formats avec perte, comme le JPEG.


Les formats de fichier.

Formats sans perte


Les formats sans perte, comme les RAW, TIFF ou PNG, préservent l’intégralité des données de l’image originale lors de l’enregistrement. Autrement dit, aucune qualité n’est perdue, même après de multiples sauvegardes. Ces formats sont idéaux pour la retouche photo et l’archivage à long terme, bien qu’ils génèrent des fichiers plus volumineux que les formats compressés.


Formats avec perte


Les formats avec perte, dont le JPEG est le plus courant, utilisent une compression qui réduit la taille du fichier en supprimant une partie des données de l’image. Cela facilite le stockage et le partage en ligne, mais cette méthode peut entraîner une baisse progressive de la qualité si l’image est modifiée et réenregistrée à plusieurs reprises.


Il est inutile que je passe en revue tous les fichiers possibles et imaginables, notamment pour la photo. Ce dont vous vous servez le plus, normalement, c'est le format Raw de votre appareil (NEF pour Nikon, DNG pour DJI et iPhone, ARW pour Sony, etc.), et un pour l'export, le plus souvent en JPEG. Si vous avez un site Internet, il peut être intéressant de convertir vos photos en "Webp" pour le partage. Le Webp est extrêmement compressé, mais garde tout de même une très bonne qualité d'image par rapport à sa taille de fichier. Parfait pour un site Internet rapide, fluide, et lisible.


Pour donner un exemple, un JPEG pas trop lourd fera entre 1 et 2 Mo, ce qui est déjà bien pour un site. Exactement la même image et la même qualité, mais cette fois en Webp ferait environ 600, 700 Ko, pratiquement 2 fois moins. L'image se chargera alors encore plus rapidement sur un site web.


Les idées reçues sur la duplication d'images et les normes de qualité associées


La vérité sur la copie de fichiers


L’idée selon laquelle la qualité d’une image se dégrade simplement en la copiant est fausse. Tant que la copie est réalisée sans modification ni réenregistrement dans un format avec perte, le fichier reste identique bit pour bit à l’original. Que vous déplaciez une photo d’un dossier à un autre ou vers un disque dur externe, aucune altération de la qualité n’intervient au cours de ce simple transfert.


Manipulations répétées : risques et précautions


La croyance selon laquelle une image perd en qualité provient souvent des modifications et enregistrements successifs. Ce phénomène touche principalement les formats compressés, comme le JPEG. En effet, chaque fois qu’une image JPEG est ouverte, modifiée, puis enregistrée à nouveau, une nouvelle compression est appliquée, entraînant une perte progressive de données. C’est cette accumulation de compressions qui provoque, au fil du temps, une dégradation visible de la qualité.


Bonnes pratiques pour préserver la qualité de vos images


Chaque enregistrement d’une image JPEG après modification entraîne une nouvelle compression, et donc une perte de qualité, plus ou moins marquée selon le taux de compression appliqué.


Pour éviter toute dégradation, voici quelques recommandations simples :

  • Travaillez dans un format sans perte (RAW, TIFF, PNG) lorsque vous effectuez des retouches ou des modifications successives. Les logiciels de catalogage conservent les ajustements dans leur base de données et ne les appliquent réellement qu’à l’export, souvent en JPEG.


  • Convertissez en JPEG uniquement pour la diffusion ou le partage final, une fois toutes les retouches terminées.


  • Évitez de modifier et de sauvegarder plusieurs fois le même fichier JPEG, surtout s’il s’agit d’une version de sauvegarde. Préférez toujours repartir de l’original.


En conclusion


Copier une image d’un support à un autre ne dégrade en rien sa qualité. La perte survient uniquement lors de réenregistrements successifs dans des formats compressés ou de modifications répétées. En adoptant de bonnes pratiques de sauvegarde et d’édition, vous garantirez la préservation intégrale de la qualité originale de vos photos.


N'oubliez pas qu'un fichier Raw de votre appareil n'est jamais réellement touché. Si j'importe un Raw dans Lightroom par exemple, que je fais mes modifications et que je l'exporte, aucune dégradation sur le fichier original, même si j'exporte en boucle l'image.


Là où je pourrai avoir de la perte d'information et de la compression, c'est si j'exporte en boucle le fichier JPEG déjà exporté. Mais personne ne fait ça… normalement 😅. Si vous voulez modifier de nouveau votre image et changer complètement de retouche (par exemple), il vous suffit de retourner dans votre logiciel, de supprimer les retouches ou de les modifier. Ensuite, faites un nouvel export.



Voilà, je pense que maintenant, la compression des formats de fichier n'a plus de secret pour vous. 😌


Partagez l'article, ça fait toujours plaisir. 😉

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