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Les Mégapixels en photo : quelles sont leurs vraies influences ?

  • Photo du rédacteur: Quentin
    Quentin
  • il y a 5 jours
  • 13 min de lecture
Les mégapixels en photo.

Aujourd’hui, je souhaite aborder un sujet plus technique, moins fréquent sur le blog, mais qui mérite votre attention : les mégapixels en photographie. Qu’est-ce que c’est vraiment ? Quelle influence ont-ils sur vos images ? S’agit-il simplement d’un argument marketing ? Et Pourquoi suscitent-ils autant d’intérêt ?


Dans cet article, je vais tenter de répondre à toutes ces questions. Si vous souhaitez approfondir vos connaissances, je vous invite également à consulter mes articles pour " Apprendre la photo. "



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Un Pixel / les mégapixels, c'est quoi exactement ?


Un pixel (contraction de picture element) est le plus petit point qui compose une image numérique. Chaque pixel contient des informations de couleur et de luminosité.

Une image est donc comme une grille faite de milliers ou de millions de pixels. Si tu zoomes beaucoup sur une photo, tu verras apparaître de petits carrés : ce sont les pixels. Ça se lit avec un rapport largeur hauteur : 1 080 pixels de large x 1080 pixels de haut est un format carré, l'image fera alors 1.16 million de pixels. 3 000 x 3 000 est toujours un format carré, mais l'image fera 9 millions de pixels. 3 840 x 2 160 est un format plus large en 16/9 et l'image fera environ 8 millions de pixels. Pour en savoir plus sur le format d'image, c'est par ici.


Un mégapixel correspond à un million de pixels, tout simplement. On utilise cette unité pour mesurer la résolution d’un appareil photo ou d’un capteur. Par exemple, un appareil de 12 mégapixels produit des images contenant environ 12 millions de pixels. Concrètement, une photo de 4 000 par 3 000 pixels contient 12 millions de pixels, soit 12 mégapixels.

Plus il y a de mégapixels, plus l’image peut contenir de détails, surtout lorsqu’on l’agrandit ou qu’on recadre. Mais ce n’est pas le seul critère de qualité : la taille du capteur et la qualité de l’optique sont tout aussi importants. Un appareil avec beaucoup de mégapixels n’est pas forcément meilleur qu’un appareil avec moins de mégapixels. pour ça, c'est surtout une histoire de traitement capteur, de sensibilité iso et de taille de capteur.


Une question revient quand même très souvent, tant chez les débutants que chez les photographes expérimentés, lorsqu’ils envisagent l’achat d’un nouvel appareil photo.


Faut-il choisir un capteur avec plus de pixels, ou cela risque-t-il de nuire aux performances ? Depuis plusieurs années, la définition des capteurs est un argument marketing majeur pour les fabricants, et autour de ce sujet circulent de nombreuses idées, parfois vraies, parfois erronées, surtout lorsque l’on parle d’appareils dotés d’un nombre de mégapixels supérieur à la moyenne (souvent plus de 30 Mpx). Je ne parle même pas des smartphones… j'y reviendrai plus bas.


Mais au fait, que signifient réellement ces fameux mégapixels (MP, Mpx, …) ?


Sans entrer dans des détails trop techniques, un capteur photo est constitué de minuscules éléments appelés photosites, qui captent la lumière. Numériquement, chaque photosite correspond à un pixel. Ainsi, un capteur comportant 20 millions de photosites produira une image de 20 mégapixels. On peut imaginer le capteur comme une immense mosaïque : chaque pixel est un fragment que l’appareil « peint », et lorsque tous les fragments sont assemblés, l’image complète apparaît. Ensuite, vous pouvez l’afficher sur un écran ou l’imprimer.


Sur internet, forums, blogs, chaînes YouTube et j'en passe, le débat autour des mégapixels est intense. Beaucoup d’articles et de vidéos expliquent tout ce que l’on gagne avec un nombre élevé de Mpx… mais aussi tout ce que l’on risque de perdre ! Si l’on résume, un capteur avec plus de pixels permet surtout d’imprimer en grand format et de recadrer davantage ses images. Mais cette approche a aussi ses inconvénients, souvent cités : sensibilité ISO réduite (et encore, c'est de plus en plus amélioré par les constructeurs), nécessité d’objectifs plus performants, fichiers plus lourds à stocker et traiter, rafales plus lentes (sauf certains appareils ultra haut de gamme), photosites plus petits captant moins de lumière, risque accru de flou de bougé, etc.


Après, est-ce que tout ce qui se dit sur Internet est vrai ? Non 😅, mais dans ce cas-là, pour la photographie, ouais, c'est assez possible. Ou alors il faut nuancer.


Une photo peut être considérée comme une forme d'œuvre d'art numérique où le capteur a traité chaque pixel avec ses propres nuances de couleur.


C'est quoi pixel.

À l'aube de tout apprentissage, il est réjouissant d'embrasser le statut de novice


Une chose que vous allez vite constater, c’est que la plupart des appareils photo actuels, qu’il s’agisse de reflex, d’hybrides, de compacts ou même de bridges, affichent une définition très proche, quel que soit le format du capteur. Par exemple, un Sony RX100 propose 20 MP, tout comme la majorité des appareils dotés d’un capteur 1 pouce (Canon G7X III, Panasonic FZ1000, Sony RX10 II…), car Sony fournit ce capteur à plusieurs marques.


Côté hybrides Micro 4/3, on retrouve souvent des capteurs de 16 à 20 MP (Panasonic GX9, Olympus E-M5 II). Du côté des APS-C, la norme tourne autour de 24 MP (Nikon D5600, Canon 2000D et M50, Sony A6700, Fuji X-T20). Même les capteurs plein format (Full Frame) restent généralement compris entre 16 et 30 MP. L'appareil photo compact Sony RX1R III a un capteur plein format 61,0 mégapixels. Comme quoi, les temps changent. Des exceptions existent bel et bien, comme certains modèles très haut de gamme (Nikon D5, Canon EOS R5, Sony A7RV, A1 et A1 II), destinés avant tout aux pros et affichant des prix bien plus élevés.


Canon 5DsR.
Canon 5DsR de 50 Mpx.

Sony A1 II.
Sony A1 Mark II, 50 Mpx aussi.

Également au niveau des drones : les derniers mini de DJI affichent des capteurs relativement petits (souvent 1/1,3 et 1 pouce), et font environ 48 Mpx. Celui du Mavic 4 Pro en fait 100 sur un capteur micro 4/3. Alors, c'est du Quad Bayer pour ce dernier. Ça veut dire que le capteur peut faire 100 et 25 mégapixels.


Le Quad Bayer est une technologie utilisée sur certains capteurs photo de smartphones, drones…


En gros, au lieu d’avoir une mosaïque classique de filtres de couleur (rouge, vert, bleu) où chaque pixel « voit » une seule couleur, le capteur est organisé en groupes de 4 pixels voisins qui partagent la même couleur.


Ça permet deux choses principales :


Fusionner les pixels (pixel binning) : en regroupant les 4 pixels d’un carré, on obtient un « gros pixel » qui capte plus de lumière. Ça améliore la photo en basse lumière, avec moins de bruit et de "meilleures couleurs".

Exemple : un capteur de 48 Mpx avec Quad Bayer peut sortir une image de 12 Mpx plus propre et lumineuse en basse lumière, mais moins détaillée.


Utiliser tous les pixels séparément : quand la lumière est suffisante, le capteur peut exploiter les 48 Mpx réels pour produire une photo très détaillée. C'est comme les derniers iPhones.


En réalité, les seuls appareils qui se distinguent vraiment par un nombre de pixels beaucoup plus élevé sont :


  • les Full Frame haute définition (Nikon D800/Z7, Canon 5DSR, Sony A7R, Panasonic S1R),

  • ou le Moyen Format, dont les capteurs montent à 50, voire 100 MP.


Soyons honnêtes : un coup d’œil rapide aux tarifs suffit à comprendre que ces modèles ne concernent qu’une minorité. Les boîtiers plein format haute définition démarrent autour de 2 500 à 3 000 €, et les moyens formats les plus abordables flirtent avec les 6000 €. Autant dire que pour la majorité d’entre vous, surtout si vous achetez votre premier appareil photo, ce ne sont pas des options réalistes.


Bonne nouvelle : pour 95 % des usages, la question du nombre de pixels n’aura donc aucune influence décisive sur votre choix !


Panneau de publicité en extérieur.
Il y a quand même une tendance chez les constructeurs à "plus de mégapixels".

Avoir plus de mégapixels n’est pas toujours nécessaire, mais ça peut être utile dans plusieurs cas.


Voici les principales raisons :


1. Plus de détails dans l’image

Un capteur avec beaucoup de mégapixels enregistre plus de points d’information. Cela donne une image plus fine et plus détaillée, ce qui est utile si tu veux voir de petites textures ou agrandir une photo sans perdre en netteté.


2. Recadrage plus facile

Avec une grande résolution, tu peux « couper » dans ta photo (recadrer) tout en gardant une bonne qualité d’image. Par exemple, une photo en 60 Mpx peut être recadrée en un cadrage plus serré et rester nette, là où une photo en 12 Mpx deviendrait floue très vite ou trop petite.


3. Impression grand format

Si tu veux imprimer une photo en très grand (affiche, poster, tirage d’art), un fichier avec plus de mégapixels permet de garder une belle qualité d’image, même à grande taille.


4. Flexibilité pour la retouche

En post-traitement, avoir plus de pixels donne plus de marge pour retoucher sans dégrader l’image. Les photographes pros aiment ça pour la mode, la publicité ou le paysage.



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Les effets véritables sur la perception d'une vaste somme de pixels


La première chose et sans doute la plus importante à retenir, c’est que plus on agrandit une image, plus on en révèle les défauts. On pourrait croire que plus un capteur génère de pixels, plus ces défauts seront visibles, mais il faut garder en tête un point essentiel : vos images seront toujours affichées sur un support (écran ou papier) qui ne montre pas forcément tous les pixels à leur taille réelle.


Par exemple :

  • un écran Full HD n’affiche que 2 Mpx,

  • un écran 4K en affiche environ 8 Mpx,

  • un tirage A4 en très haute qualité demande lui aussi à peu près 8 MP.


En impression, on parle de résolution (points par pouce ou dpi), et non du nombre total de pixels. Mais avec un calcul simple, on détermine rapidement le nombre de pixels nécessaires pour atteindre une excellente qualité d’impression (souvent entre 250 et 300 dpi).


Ainsi, quand vous affichez une photo de 24 Mpx en plein écran sur un Full HD, vous ne voyez en réalité qu’une version réduite à 2 MP. Et la logique fonctionne aussi dans l’autre sens : que votre capteur fasse 24 ou 50 Mpx, sur ce même écran Full HD, vous verrez une image équivalente à… 2 Mpx.


La différence apparaît seulement lorsque vous zoomez dans l’image ou que vous l’agrandissez fortement. À ce moment-là, la gestion du détail et du bruit numérique devient visible. Mais à agrandissement égal, les performances seront globalement les mêmes entre deux capteurs de même génération, qu’ils soient de 24 ou de 50 Mpx :


  • la montée en ISO,

  • le niveau de détails,

  • le flou de bougé,

  • ou encore la lumière captée par les photosites.


Bref, la qualité d’image perçue restera très proche.


Concrètement, tant que vous visualisez vos photos sur le même type de support (écran FullHD/4K, tirages jusqu’au A4), la différence entre un capteur de 10 Mpx et un autre de 100 Mpx sera quasiment invisible. De même, un objectif qui donnait de bons résultats sur un capteur « modeste » ne nécessitera pas forcément d’être remplacé sur un capteur plus défini.


La différence n’apparaît que si votre support affiche plus de pixels que votre image n’en contient. Exemple : sur un écran 8K (32 Mpx environ), une photo issue d’un capteur de 10 Mpx devra « inventer » des pixels pour combler le manque, ce qui dégradera le rendu. À l’inverse, un capteur plus pixelisé vous assure une meilleure pérennité de vos images face à l’évolution des écrans toujours plus définis.


En résumé :

  • Moins de 10 Mpx suffisent pour des écrans FullHD, 4K ou des tirages A4.

  • Au-delà, l’intérêt des capteurs très définis se justifie surtout pour anticiper les écrans et supports haute résolution du futur.


Craquelure dans un mur blanc.

Et en vidéo alors ?


Une autre bonne raison de préférer un capteur avec moins de pixels, en dehors de l’avantage lié à la taille des fichiers, concerne un usage vidéo intensif. Bien sûr, un appareil très défini peut parfaitement produire de belles vidéos, largement suffisantes pour un usage courant.


Mais en réalité, pour filmer en 4K, il ne faut pas plus de 10 Mpx (8 Mpx suffisent, mais comme le format vidéo est très souvent en 16:9, une petite partie du capteur n’est pas utilisée). Plus un capteur comporte de pixels au-delà de ce seuil, plus l’appareil doit effectuer des traitements complexes pour adapter l’image à la définition vidéo.


Cela peut se traduire par :

  • du downscaling (mise à l’échelle) qui demande beaucoup de ressources,

  • ou un crop de l’image qui réduit la qualité et le champ de vision.


Ces contraintes s’accompagnent aussi d’effets secondaires :

  • apparition plus marquée du rolling shutter (déformations visibles de l'image lors de mouvements rapides),

  • difficultés à atteindre des cadences élevées comme le 120 fps,

  • et surtout un risque accru de surchauffe lié au traitement intensif des données.


En résumé, pour une pratique vidéo régulière et exigeante, un capteur avec une définition plus « raisonnable » peut offrir une meilleure stabilité et une utilisation plus confortable.


Vous vous dites peut-être que je dis n'importe quoi, qu'il y a des caméras qui filment en 4K 120 sans crop, en 6K, et même, on a du 12K ! (coucou Blackmagic)


Oui et ? Les technologies augmentent très très vite, un jour ou l'autre, on pourra filmer en 32K à 240 images secondes. Ça nous fera de jolis fichiers vidéo à seulement 3 000 To 😅. En attendant, on fait déjà de gros progrès, et ce, sur des appareils de moins en moins chers.


Pour en finir avec la vidéo, il ne faut pas oublier les nouvelles technologies des capteurs. Des "Global shutter", et des capteurs empilés feront moins de Rolling shutter, que des capteurs plus "classiques" même s'ils ont 50, 60 Mpx, etc.


Ça aussi, c'est une technologie qui vaut assez cher.


Le problème des smartphones


On voit souvent des téléphones annoncés avec 108 ou même 200 mégapixels. Sur le papier, ça paraît incroyable, mais en réalité ce n’est pas forcément synonyme de meilleure qualité d’image.


D’abord, il faut savoir que les capteurs de smartphones sont très petits. Du coup, chaque pixel l’est aussi, s'il y en a beaucoup. Comme il capte peu de lumière dans ce cas, cela génère rapidement du bruit et une perte de qualité, surtout en basse luminosité. Il faut nuancer la chose, grâce à des capteurs de dernière génération, à des algorithmes de plus en plus puissants et à de l'intelligence artificielle, les images des derniers téléphones sont carrément bonnes et exploitables même avec beaucoup de pixels.


Ensuite, la plupart du temps, ces capteurs n’utilisent pas vraiment tous leurs mégapixels. Grâce à la technologie de pixel binning qu'on a vu juste avant, le téléphone regroupe plusieurs petits pixels en un seul plus grand, afin de mieux capter la lumière.


Enfin, les photos en pleine résolution prennent énormément de place et n’apportent pas grand-chose pour un usage classique, comme regarder ses clichés sur un écran de téléphone ou les partager en ligne. Si votre téléphone est récent et relativement haut de gamme avec de bonnes optiques, que le format Raw est disponible, là, un petit peu plus de mégapixel sera tout de même cool et utile. Surtout s'il peut faire du pixel binning, qui est plus intéressant quand la lumière vient à manquer.


En résumé, un très grand nombre de mégapixels sur un smartphone sert surtout d’argument marketing. La qualité dépend bien plus de la taille du capteur, de la taille des pixels, de la qualité de l’optique et du traitement logiciel. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’un iPhone avec « seulement » 12 mégapixels pouvait produire de meilleures photos (ou équivalent on va dire) qu’un autre smartphone affichant 108 mégapixels.


Mais du coup, plus ou moins de pixels ?


À ce stade, vous vous demandez peut-être : « Pourquoi choisir un capteur avec moins de pixels si ça n’abîme pas la qualité d’image ? » Et bien, même si certaines idées reçues sont fausses, d’autres restent bel et bien vraies… et elles concernent surtout le poids des fichiers générés par ces capteurs très définis.


Car oui, plus de pixels = des fichiers plus lourds. Et ça entraîne toute une série de conséquences :


  • l’appareil sera plus limité en rafale, (ou pas, mais prix très élevé de l'appareil)

  • vous aurez besoin de cartes mémoire plus grandes et plus rapides,

  • les transferts vers l’ordinateur prendront plus de temps,

  • et vos logiciels mettront plus longtemps à traiter et enregistrer les images.


Bien sûr, un ordinateur puissant peut réduire ces délais… mais il coûte cher. Et comme les boîtiers très pixelisés ne sont déjà pas les plus accessibles, si on ajoute à ça les objectifs « haut de gamme » que vous penserez indispensables et un ordinateur plus costaud, la facture peut vite grimper.

Donc, non, plus de pixels n’abîme pas la qualité d’image. Mais cela impose des contraintes pratiques et financières. Et si vous faites partie de ceux qui zooment systématiquement à 100 % pour juger leurs photos sans tenir compte du facteur d’agrandissement, vous risquez même de vous convaincre à tort que vos objectifs ne sont pas assez bons.


On entend souvent dire : « Plus de pixels demande des optiques haut de gamme. » En réalité, ce n’est pas si simple. On recommande surtout de meilleures optiques à partir du moment où vous montez en gamme côté boîtier. Il y a aussi un côté "logique". Si j'achète un Sony A7RV de 61 Mpx à environ 4 000 euros, et que je fou devant un pauvre 18-55 mm qui ouvre genre à f/3.5, quel intérêt d'acheter un tel appareil ? Aucun.


On dit aussi que pour profiter pleinement d'un capteur à 61 Mpx, il faut les optiques ultra premium et ultra chers de la marque. Même avec le plus pourri des objectifs, 61 Mpx feront toujours 61 mégapixels. En revanche, la qualité de vos photos seront peut-être bien immonde.


En gros ? Il faut dans tous les cas, privilégier de bonnes optiques, c'est le premier conseil qu'on entend de partout, et c'est vrai ! Je conseille souvent de regarder des tests en ligne sur un objectif en particulier qui vous plairait. Ça vous limitera les problèmes.


En conclusion


En résumé, les capteurs très pixelisés servent avant tout à permettre de plus grands agrandissements et recadrages (ça reste bien pratique). Leurs deux vrais inconvénients restent donc le poids des fichiers et, bien sûr, le prix.


Gardez toutefois à l’esprit qu’un capteur très défini peut apporter une certaine pérennité à vos images, même si, aujourd’hui, la différence n’est pas toujours perceptible. Et quand les écrans auront gagné encore en définition, les fichiers de 20 à 24 Mpx resteront largement exploitables. D’ailleurs, souvenez-vous : il y a 10 ans, 12 Mpx étaient jugés amplement suffisants et 24 Mpx presque superflus. Aujourd’hui, on dit la même chose de 24 Mpx et 50 Mpx. Alors, que dira-t-on dans 10, 15 ans ?


Quoi qu’il en soit, rappelez-vous que les boîtiers ultra pixélisés ne sont pas destinés à la majorité d’entre vous. Et que, dans le choix d’un appareil photo, d’autres critères comptent bien plus : la taille du capteur, l’autofocus, la construction, l’ergonomie, les fonctions disponibles… Souvent, ce sont eux qui feront vraiment la différence.



J’espère que cet article, un peu plus technique que d’habitude vous aura éclairé sur les mégapixels.


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